lundi 26 novembre 2007

J'apprends à blogger...Learning to blog...

Bon, ben voilà, je ne suis qu'un apprenti bloggeur avec deux mains gauches, donc une fausse manip a enlevé tous les commentaires du premier post...
Alors à ceux qui m'ont laissé ces gentils messages, n'hésitez pas à commenter à nouveau, cette fois ça sera bon!

PS: merci pour les encouragements! :)

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That's it, I'm only a dumb blogger-student, so I did something wrong and all the comments disappeared from the first post...So if you're one of the people who left one of these sweet messages, please comment again, this time it will work!

PS: thanks for these encouragements! :)

La première étape : Oser rêver (1) – The First Step : Daring to Dream (1)

(English version below)

J’ai appris de l’expérience du premier CD un principe que j’essaie d’appliquer non seulement pour ce deuxième mais dans le reste de ma vie : oser rêver.

Tout au début, alors que j’étais en train de me dire que j’allais « peut-être » « tenter » de réaliser un CD (ce qui était déjà un grand pas pour moi), j’ai été invité à un repas, et là un homme m’a dit :
« J’ai entendu dire que tu veux faire un CD…combien il te faut pour le réaliser ? Moi je veux bien te financer pour te lancer. »
Quoi ?! Mon sang n’a fait qu’un tour. Je n’arrivais pas à y croire…j’avais peur de paraître fou, exigeant, inconscient, alors je lui ai dit :
- Dis-moi jusqu’où tu veux bien aller, moi je ferai avec…
- J’ai dit : ‘Tu as besoin de combien pour ce projet, Gaël ?’
- Non, toi, dis-moi, et je m’arrangerai
- Non, combien pour ce que toi tu veux faire ?

J’étais coincé. Le problème, c’est que je n’avais jamais osé rêver. Je partais du principe que de toute façon, quand on rêve, on ne s’exposer qu’à une chose : être déçu, frustré, brisé. Alors pour se protéger on doit rester dans la soi-disant « réalité », la seule « raisonnable ». Nos pires barrières sont dans nos têtes. Ces barrières, ce sont ces mensonges que nous acceptons sur Dieu, sur nous-mêmes, sur le monde, sur les autres. C’est pour ça que Jésus a dit : « La vérité vous rendra libre » (Jean 8.36).

Il a fallu que j’apprenne à inverse ma manière de penser. Plutôt que de regarder d’abord aux moyens et me limiter dès le départ, il me fallait oser commencer à rêver, m’exposer au risque de la déception, de l’échec ou…du succès ! Et ne m’autoriser à penser aux moyens qu’après avoir rêvé. Parce qu’une fois qu’on sait où l’on veut aller, on est prêt à multiplier les moyens, quel qu’en soit le coût.

Alors, pour ce deuxième CD, j’essaie d’applique ce principe. J’essaie de commencer par rêver, d’évoluer dans des mesures plus grandes encore, de penser selon les dimensions de Dieu et non les miennes. C’est à la fois effrayant et passionnant !

Dans les posts qui suivront, je partagerai quelques uns des rêves qui sont sortis de cette réflexion, et que j’espère pouvoir réaliser avec ce nouveau CD.

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Out of the experience of the first CD I learned a principle, which I try to apply not only with this second one but with the rest of my life: daring to dream.

At the very beginning, when I was telling myself that maybe I could attempt to make a CD (which was already a big step for me), I was invited to a lunch where a man told me:
“I heard that you want to produce a CD…how much do you need to do it? I want to finance you!”
What ?! I was stunned, I could not believe it…I was afraid of appearing like a fool, or a very demanding guy, so I told him:
- Tell me what you are ready to pay and I’ll see what I can do with this…
- You did not hear me, Gaël. I told you: “How much do you need for this project?”
- No, tell me yourself, and I’ll go with that.
- No, how much do you need to do what you want to do?

I was stuck. My problem was that I had never dared to dream. My principle was that when we dream, we expose ourselves to disappointment, frustration and brokenness. So in order to protect ourselves we should stay in the so-called “reality”, the only “reasonable” one. Our worse barriers are in our minds. These barriers are lies we believe about God, about ourselves, about the world and about others. This is why Jesus says: “Truth shall make you free” (John 8.36).

I had to learn to think the opposite way. Instead of looking first at the means and limiting myself right from the beginning, I had to start daring to dream, daring to expose myself to disappointment, failure or…success! And I had to allow myself to think about means only after dreaming. When you know where you want to go, you are ready to multiply the means, whatever the cost.

Therefore I try to apply this principle to the second CD. I start by dreaming, thinking in wider dimensions. I try to think within God’s measures and not within my own. It is both frightening and exciting!

In the next posts I’ll share a few of these dreams, which I hope to experience with this second CD.

Le début de l'aventure - the beginning of the adventure

(English version below)

Et voilà, cette fois on y va. Je me jette à l’eau.

Tout a commencé avec un blog. Celui d’un artiste que j’apprécie énormément, non seulement pour sa musique, mais aussi pour son humilité, sa profondeur spirituelle et son humour. Il s’appelle Andrew Peterson. Un jour il a décidé d’ouvrir un blog pour raconter l’enregistrement de son dernier album. Il est en train de le terminer en ce moment. Semaine après semaine, j’ai suivi la progression de son travail, récupérant au passages énormément de conseils précieux. Il ne me connaît pas, mais cette aventure, j’ai l’impression de l’avoir vécue avec lui et ses amis. Parce que c’est la mienne aussi. Et si j’ai pu vivre cela, c’est qu’il n’a pas gardé cette aventure pour lui. Il l’a partagée. Merci, Andrew…

Honnêtement, je crois que la musique est d’abord un moyen de ne pas être seul. Un moyen d’engager la conversation quand je ne sais pas par où la commencer. Quelques notes, et une même corde peut alors vibrer au fond de nous, un lien se tisse, la glace se brise, il y a quelque chose entre nous. Nous ne sommes plus seul. C’est peut-être pour ça qu’il y a tant de spiritualité dans la musique.

Alors je m’y mets aussi. Cela fait six mois que ce projet d’un nouvel album mijote sur le feu. Six mois que j’y réfléchis, que je prie, que je cherche des recettes, des ingrédients, que j’imagine toutes sortes de combinaisons de saveurs. La plupart des titres sont composés, les ustensiles aiguisés, la cuisine bien rangée, le travail est prêt à commencer. Il est venu le temps.

Mais faire un album signifie souvent être enfermé des heures entre quatre murs avec des écouteurs sur les oreilles. Aussi ce travail peut être assez vite solitaire. Ce blog sera un moyen de m’en prévenir, de faire que cette aventure sera complète parce qu’elle sera partagée, vécue ensemble.

Je ne promets pas d’avoir toujours énormément de choses à raconter. Le fait de travailler en même temps pour vivre ne me permet pas d’y consacrer tout le temps que j’aimerais. Mais j’essaierai d’être aussi régulier que possible, au fur et à mesure que le travail avancera. N’hésitez pas à laisser des commentaires sur ce blog, ou à y poser des questions, j’y répondrai dans la mesure de mon temps et de mes possibilités.

Alors, attention, à la mesure : un, deux, un – deux – trois – quatre….

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There it is, this time I go for it. I’m diving in.

Everything began with a blog. It belonged to an artist, whom I appreciate very much, not only for his music, but more especially for his humility, his spirituality and his humor. His name is Andrew Peterson. One day he decided to open a blog to tell the story of the recording of his new album. He is about to finish it. Week by week I followed the progress of his work, extracting a lot of precious councils for me at the same time. He doesn’t know me, but I feel like I lived this adventure with him and his friends, because it is my own adventure somehow. I could experience this because he did not keep this adventure for himself. He shared it. Thanks, Andrew…

I honestly think that music is first a way not to be alone. It is a way to start a conversation when I don’t know where to begin it. A few chords and the same inner string can start vibrating in us, a link is created, the ice is broken, and there is something between us. We are not alone anymore. Maybe this is why music is so much linked to spirituality.

So now I go for it as well. It’s been six months that this project of new album is on the fire. Six months that I reflect, pray, look for recipes, search the right ingredients, and imagine all sorts of different combinations of flavors. Most songs are now written, tools are ready, and the kitchen is tidy. I can start cooking. The time has come.

Making an album can sometimes be summed up in being stuck between four walls with head speakers on your ears. It can very quickly become a quite solitary work. So this blog will prevent me from falling into that trap. This adventure can be complete only if it is shared, experienced together.

I don’t promise to always have many things to tell. I have a daily job (you have to fill the pot…) which prevents me from dedicating as much time as I would like to music. This is the way it is when you start. But I’ll try to tell the whole story while the work is progressing. Please feel free to leave commentaries and questions; I’ll try to answer in the measure of my possibilities.

Ready? One, two, one – two – three – four…

PS: To all my English-speaking readers, let me apologize for all the language mistakes you will find in these pages. English is not my mother tongue, so I hope these words will not be too much of a massacre to the beautiful “langue de Shakespare” like we say in french!