vendredi 28 août 2015

Un poème



Ce matin, j'ai retrouvé un début de poème que j'ai écrit il y a longtemps. Souvent des chansons commencent comme ça, mais là les phrases étaient trop irrégulières pour espérer en faire quelque chose. Alors j'ai décidé de le continuer. C'est agréable d'écrire avec moins de contraintes, de pouvoir exprimer ses ressentis avec plus de liberté que dans le carcan joli mais exigeant d'une chanson.
Donc voilà ma petite contribution à cette nouvelle journée sur la terre.

Quand il me manquerait tout ce dont j’ai besoin
Quand pour toute force je n’aurais connu que le vide
Quand je n’aurais pas réussi mieux que mes pères
Oh! Père des pères, sois cette présence
Qui à la vie donne sens

Quand puisant au fond je ne trouverais que peurs
Quand tout espoir, tout destin ne serait qu’un leurre
Quand je ne verrais que ce que mes yeux aperçoivent
Oh! Mère des mères, sois cette présence
Qui à la vie donne sens

Quand je n’aurais pour amie que la solitude
Quand tout voyage, toute aventure serait absurde
Quand je penserais inexistants grandeur et vertu
Oh! Soeur des soeurs, sois cette présence
Qui à la vie donne sens

Quand à mes propres appels je serais devenu sourd
Quand pour futur je ne verrais que des jours plus courts
Quand j'aurais oublié tout ce qui m’a conduit jusqu’ici
Oh! Frère des frères, sois cette présence
Qui à la vie donne sens