Il y a une semaine s'est terminé un Camporée au Moulin de l'Ayrolles (Gard) avec 300 jeunes de France, de Suisse et de Belgique. Ca a été l'occasion de composer un nouveau chant-thème.
Le thème était "Construis demain" sur le livre de Néhémie - ou comment bâtir (ou rebâtir) sa vie sur de bonnes bases. Notre vie ressemble rarement à un terrain tout vierge à bâtir. J'y vois plus souvent une ville ruinée qui a besoin d'être restaurée. Et je crois que c'est cela qui est au coeur du message de Jésus. C'est ce qui me porte dans mes fragilités quotidiennes. Je suis conscient d'être une muraille pleine de brèches. Mais je suis un monument en devenir, en travaux, en restauration, en reconstruction, grâce à l'oeuvre discrète et constante de Dieu en moi. Merci Seigneur.
Voici les paroles auxquelles j'ai joint les textes bibliques qui les ont inspirés:
Nous construirons demain
1.
Comment se diriger
Comment construire
Tant de choix tant d’idées
De choses à vivre
Par quel moyen le jeune homme rendra-t-il pure sa voie? Ce sera en y prenant garde selon ta parole. Psaume 119.9
Et qui d’autre ici-bas
Que toi le Créateur
Peut nous montrer la voie
Le chemin du bonheur
Quel autre ai-je au Ciel? Or je n'ai pris plaisir sur la terre en rien qu'en toi seul. Psaume 73.25
Refrain
Nous construirons demain
Un jour à la fois
Sur le fondement
De ton amour
En sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. Ephésiens 3.17-19
Que chaque décision
Posée dans la foi
Nous rapproche de toi
Vers l’éternité
2.
Tu proclames, Seigneur
La délivrance
Tu ramènes les cœurs
Vers l’espérance
L'Esprit du Seigneur, de l'Eternel, est sur moi parce que l'Eternel m'a consacré par onction pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux déportés la liberté et aux prisonniers la délivrance. Esaïe 61.1
On entend des louanges
Résonner dans les ruines
C’est ton peuple qui chante
Tu nous donne la vie
Pour donner aux habitants de Sion en deuil une belle parure au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un costume de louange au lieu d'un esprit abattu. (...) 4 Ils reconstruiront sur d'anciennes ruines, ils relèveront les décombres du passé, ils rénoveront des villes dévastées, des décombres vieux de plusieurs générations. Esaïe 61.3-4
Nous voulons garder
Les yeux tournés vers toi
Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Hébreux 12.2
Et nous rappeler
Que tu guides nos pas
Je l'ai établi comme un témoin pour les peuples, comme un guide et un chef pour eux. Esaïe 55.4
Tant qu’il n’avait pas de nom, il n’existait pas. Il était une idée sans visage, une image abstraite noyée dans les échos d’un pays lointain.
Ce n’est peut-être pas un hasard si le mot personne transmets à la fois la présence et l’absence. Une personne. Ou personne. Une foule de personnes qui ne sont personne tant qu’elles n’ont pas de nom.
Parfois on donne des numéros. C’est un moyen pratique de désigner quelqu’un tout en lui refusant l’existence. Il y a tant de numéros. Si l’un d’eux vient à disparaître, il n'en manque pas pour le remplacer. Lui, c’est le numéro 999299. Du moins c’est celui qu’il a dans le couloir de la mort de la prison de Huntsville au Texas.
Mais depuis 10 ans maintenant, il a reçu un nom. Il est né dans mon monde. Il a fait irruption dans mon existence. Je l’ai entendu le jour où l’ACAT (www.acatfrance.fr) m’a demandé de faire un concert pour lui.
Charles.
Puis on s’est écrit, et Charles m’a répondu. Charles a partagé son intérieur et son combat avec moi comme il le fait si généreusement avec tous ceux qui échangent avec lui. Il fait sentir à chacun qu’il est important. Auparavant inconnu pour moi, son nom s’est rempli de substance comme une maison vide se peuple d’une famille. J’ai mis longtemps à prendre la mesure de ce qui se passait. D’abord virtuelle et lointaine, sa réalité a pénétré en un lent fracas dans la mienne.
Maintenant, parce qu’il a un nom, parce que c’est Charles, parce qu’il s’est fait connaître à moi personnellement, alors l’idée qu’il puisse être réellement exécuté est un choc inacceptable et pourtant bien réel.
Cet été Charles a lancé un appel à l’aide à tous ceux qui le soutiennent. Son appel auprès de la Cour du 5e circuit a été rejeté et son cas sera bientôt devant la Cour Suprême des Etats Unis. Charles a besoin de financer la suite de sa défense.
En association avec l’ACAT qui le soutient depuis 2003, je donnerai un concert avec la Bande Originale le 17 Octobre à 20h à l’église du Campus Adventiste de Collonges-Sous-Salève.
C’est une goutte d’eau face à l’océan des besoins humains sur cette terre. Mais c’est pour un homme qui s’appelle Charles et qui est maintenant mon ami.
PS : Pour connaître l’histoire de Charles, un très bon résumé se trouve sur le site de Save-Innocents (http://www.save-innocents.com/save-charles-don-flores-france.html). Une interview de Charles est aussi récemment passée à la fin de l’émission « Enquêtes Exclusives » de M6. Le lien est disponible sur le site de Save-Innocents.
Enfin, blog écrit un blog par l'intermédiaires d'amis qui reçoivent ses messages et les publient sur le net:http://innocentdanscouloirdelamort.over-blog.com
PS 2: Lors du concert il y aura des chansons du futur album n°3 (si, si).
Ce matin, j'ai retrouvé un début de poème que j'ai écrit il y a longtemps. Souvent des chansons commencent comme ça, mais là les phrases étaient trop irrégulières pour espérer en faire quelque chose. Alors j'ai décidé de le continuer. C'est agréable d'écrire avec moins de contraintes, de pouvoir exprimer ses ressentis avec plus de liberté que dans le carcan joli mais exigeant d'une chanson.
Donc voilà ma petite contribution à cette nouvelle journée sur la terre.
Quand il me manquerait tout ce dont j’ai besoin
Quand pour toute force je n’aurais connu que le vide
Quand je n’aurais pas réussi mieux que mes pères
Oh! Père des pères, sois cette présence
Qui à la vie donne sens
Quand puisant au fond je ne trouverais que peurs
Quand tout espoir, tout destin ne serait qu’un leurre
Quand je ne verrais que ce que mes yeux aperçoivent
Oh! Mère des mères, sois cette présence
Qui à la vie donne sens
Quand je n’aurais pour amie que la solitude
Quand tout voyage, toute aventure serait absurde
Quand je penserais inexistants grandeur et vertu
Oh! Soeur des soeurs, sois cette présence
Qui à la vie donne sens
Quand à mes propres appels je serais devenu sourd
Quand pour futur je ne verrais que des jours plus courts
Quand j'aurais oublié tout ce qui m’a conduit jusqu’ici
Cela fait longtemps que je n’ai pas écrit pour donner des
nouvelles sur les projets en cours. Ce n’est pas qu’il ne se passe rien, mais
ce n’est pas facile de trouver du temps pour écrire. Je partage bien de temps
en temps sur la page Facebook (SVP, cliquez sur « J’aime », ça aide à
nous faire repérer) ou sur mon compte twitter (pareil !). Mais c’est du
langage télégraphique et on ne peut pas dire grand-chose…donc retour au
blog ! Il y a beaucoup à raconter
donc je vais le diviser en plusieurs articles.
Le deuxième album, « Nos Liens », est sorti il y a
déjà 3 ans. On a pas mal tourné avec la Bande Originale, on rit (jaune) sur
« Je procrastine », on danse avec « Zambe », on s’engage
avec « Song for Charles », ou on joue avec « Cache-Cache ».
L’instrumental « Deux » est devenu la musique d’entrée de beaucoup de
mariages. Les chansons se baladent toutes seules maintenant. J’apprends de
temps en temps qu’elles voyagent par-ci par-là. Ce ne sont plus les miennes et
c’est très bien comme ça.
Maintenant, on me demande souvent : « Alors, à
quand le 3e album ? ». Cette question vient surtout de
parents qui ne me supportent plus à force d’entendre toujours les mêmes
chansons dans la voiture à cause de leurs enfants. D’ailleurs, j’en profite
pour dire à quel point je suis touché par leurs retours. J’ai toujours été
surpris parce que je n’écris pas en premier lieu pour les enfants. Et pourtant
nous recevons beaucoup d’appréciation de leur part. Ils viennent souvent à la
fin des concerts pour nous demander des autographes, tous fiers (et un peu
timides quand même) d’approcher les « stars » (Ha!). Je me souviens
d’une collègue de bureau qui était venue à un concert avec sa famille. De
retour à la maison, sa fille lui a dit : « Maman, Gael et la BO,
c’est plus fort que Lorie ! ». Waw, ça c’est un compliment ! Des
parents me disent aussi qu’un concert a donné envie à leur enfant de commencer
à apprendre un instrument. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse me faire.
Bref, pour revenir à la question initiale, alors, le numéro
3 ? Eh bien, la bonne nouvelle est que c’est dans les projets ! J’ai
hâte d’entendre des nouvelles chansons et de tourner avec. La Bande Originale
continue, plus que jamais. On planifie même de passer professionnels, j’en
reparlerai. Mais pour l’instant je n’ai pas assez de chansons qui méritent de
finir sur un album pour commencer la production. Et le problème est
simple : le temps.
Comme la plupart des musiciens, j’ai un travail en dehors
pour payer les factures, ce qui me laisse peu de temps pour créer. Et je passe
3 heures par jour dans les transports en commun. Je ne me plains pas – le
simple fait d’avoir un travail est une énorme bénédiction, et contrairement à
d’autres villes, je peux m’asseoir
dans le bus, ce qui me donne du temps pour écrire (un article de blog par
exemple !). Mais quand j’arrive à la maison après une longue journée de
travail, j’admets que c’est plus facile de s’écrouler sur le canapé et
d’éteindre le cerveau devant une série TV que de continuer l’effort et commencer
mon deuxième job. Peut-être un jour la musique génèrera assez de revenus pour
que je n’aie pas besoin de deux emplois en même temps. Mais pour que ça arrive,
il faut que j’aie plus de temps…et on en revient au même problème.
De plus, mon emploi du temps de musicien, c’est 10% de
musique et les autres 90%, c’est envoyer des mails, passer des coups de fil,
monter une vidéo, faire de la promo, faire de la rédaction pour un dossier de
presse, écrire au graphiste, investiguer ce qui est légal ou pas (y’a-t-il un
avocat dans la salle ?), envoyer des CDs et des factures, faire les
comptes, organiser le groupe, diriger les répèts, lire tout ce que je trouve
sur internet et les journaux pour des opportunités de concerts, etc. Par
exemple, attendre que le téléphone sonne pour qu’on nous demande un concert, ça
ne marche tout simplement pas. Presque toujours, quand on fait un concert,
c’est parce que j’ai contacté quelqu’un. Et tout cela, ça prend du temps. Je
suis très reconnaissant envers les personnes qui allègent ces charges en me
donnant un coup de main, et je sais que je peux largement m’améliorer en
délégation. J’apprends. Mais même déléguer prends du temps.
Donc voilà pourquoi le CD n°3 n’est pas encore sorti. Mais
je dois dire que ce n’est pas tout à fait vrai. Le « je n’ai pas le
temps », ça peut être un prétexte. Bien plus que je voudrais l’admettre,
c’est même une excuse pour cacher d’autres choses.
Dieu doit souvent me rappeler que je suis humain, et que
c’est ok. Et Dieu a été bon ces 3 dernières années. J’ai été guidé vers des
personnes qui, sans le savoir, m’aident à déplacer petit à petit ces montagnes
de ma vue. Dans les articles qui suivront, j’aimerais partager quelques-unes de
ces expériences qui m’ont particulièrement encouragé.
A suivre…
OooooooooooooooO
(English)
It’s been a
long time since I gave news about the music projects. It’s not that nothing
happened, but it’s not easy to take time to write. I do share some stuff on the
Facebook page (Pleaaaase like it, it helps us for web exposure!) and my twitteraccount (yes, you can follow it as well) but it does not allow me to share
in-depth thoughts and stories. So here we go! There’s a lot to say so I will
break it down into a few different posts.
The second
album has already been out for 3 years. In concerts we laugh with “Je
procrastine”, we hope with “The End of the Story”, we commit ourselves with
“Song for Charles”, and “Deux” became the opening song for many weddings. I’m
amazed at how songs can travel on their own once they’re released. They’re not
my own anymore, and that’s a good thing.
Now I’m often
asked: “When comes the album number 3?” Especially from parents who are fed up
with hearing the same songs over and over again in their car because of their
kids. By the way, I am so touched by children response. I was surprised because
I did not write these songs for kids at the first place but we receive a lot of
appreciation from them. They often come to us at the end of concerts to get
autographs. Or parents tell me that a concert made their son or daughter decide
to start learning an instrument. I am so happy about this!
Anyways,
going back to the initial question, what about n°3? Well, the good news is that
I definitely want to produce a new album. With the Bande Originale, we’re on
board, more than ever. We’re even planning to go pro. Yes. I will tell more
about this later. However, currently I don’t have enough songs worthy of
landing on an album to start recording. Part of the problem is very simple –
time.
Like most
of my musician peers, I have a job outside of music to earn a living, which
leaves little time to create. I’m spending about 3 hours per day in public
transportations to go back and forth. I won’t complain – it’s a tremendous blessing
to have a job, and unlike in other places I can sit in the bus, which gives me time to write (like, say, a blog
post!). However when I arrive home at the end of a long day, I admit it’s
easier to turn off my brain in front of a TV series than starting to work on my
second job. Maybe one day music will generate enough money and I won’t need two
jobs at the same time. But for music to generate more money, I need more time
to work on it…and we’re back at the same point.
Furthermore,
my “musician” time is actually 10% of music. The other 90% is sending mails,
making phone calls, editing video, promoting our music, writing descriptions
for the press book and exchanging with the graphic designer, investigating
what’s legal or not to do, sending CDs and invoices, settling the accounts, organizing
the band, leading rehearsals, scanning internet and newspapers for performances
opportunities, etc. For example, waiting by the phone hoping for concert requests
simply does not work. For (almost) each concert I book, I am the one who
initiated the process. And all of this, again, takes time. I am so grateful for
the people who lighten that load by giving me a hand, and I know I can
definitely improve in delegation. But even delegating takes time.
So that’s
why CD n°3 is not out there yet. But I must say it’s not entirely true. The “I
don’t have enough time” reason can be a pretext. In more instances than I’d
like to admit (if not the majority), the time reason is just an excuse to cover
up other issues.
But God has
been good to the desperately human being I am. These past 3 years, I was led to
a lot of people who unknowingly helped me move these mountains from my view. In
the few next posts, I’ll share about these things that encouraged me so much.
En Août va avoir lieu à Rome le Camporée Européen, qui rassemblera 2500 jeunes de toute l’Europe. Pour l’occasion, le grand chef Corrado Cozzi m’a demandé de composer un chant-thème. Autant certaines chansons naissent en une soirée, autant celle-ci a eu besoin d’une année pour sortir, et avec l’aide d’une multitude d’amis. Voici l’histoire de la chanson.
La composition
Au cours du printemps 2010, j’avais écrit une strophe, mais je n’arrivais pas à terminer la chanson. J’y ai travaillé à nouveau avec une amie, Rachelle, quand j’étais en Australie. Mon ami sud-africain Mark a vérifié l’anglais. Puis Aina, malgache, réunionnaise (et...?) m’a aidé à composer le couplet italien, enrichi plus tard par les italiens Lucas et Irène en Mars 2011. Un vrai travail d’une équipe internationale sur une année!
Vint ensuite la phase de test. Je ne sais pas si les expériences sur les animaux font avancer la science, mais c’est certainement le cas en musique. L’explorateur étant une espèce encore relativement peu menacée (quoique…), sacrifier les oreilles de quelques spécimens ne devait pas remettre en cause l’existence de la race entière. Je me suis donc mis en chasse. Lors d’une répétition pour un culte à l’église, un petit troupeau paissait paisiblement sur les bancs (si, si, les bancs ça se broute), je me suis donc subrepticement approché pour tester ma chanson. Grâce à l’esprit très collaboratif des cobayes, l’expérimentation s’est révélée un succès, notamment dans l’ajustement du cri des mâles et des femelles. La chanson était donc officiellement terminée.
Ce chant-thème parle de l’aventure de la foi, basée sur l’histoire de Paul. C’est une invitation à considérer la vie comme une aventure formidable que Dieu nous propose plutôt qu’un confort à sécuriser.
La chanson
(En anglais)
Il a tout laissé derrière et il est parti
Sur le chemin du vent
Brûlant au fond de lui d’une passion qui ne s’arrêterait jamais
Car ce matin-là tout avait changé
Tout ce en quoi il croyait
Le jour où celui qu’il combattait lui a montré qu’il était aveugle.
Rien ne reste pareil
Lorsque nous rencontrons le Seigneur qui est venu
Refrain
L’aventure nous attend
Nous ne sommes pas faits pour des vies ordinaires
Car le Créateur a de grands projets
Il n’y a rien à craindre entre ses mains
Le monde souffre, et il a besoin de personnes qui vivent
L’aventure de la foi
Aujourd’hui nous pouvons suivre ce chemin avec Dieu
Emportés par le vent
Avec la confiance que quoi qu’il arrive il sera toujours là
Portant un trésor dans des vases d’argiles
Dans nos faiblesses nous verrons
Que rien n’est impossible à celui qui ose croire
Rien ne reste pareil
Lorsque nous rencontrons le Seigneur qui est venu
(En italien)
L’aventure de la foi
L’aventure qui attend
Que la confiance soit, que l’amour soit
Que la joie soit, que la paix soit
Marchons avec le Père qui nous guide et qui nous montre la voie
Les enregistrements
Pour l’occasion, il a fallu reconstruire la Cabane au milieu de ma chambre pour enregistrer la guitare principale et la voix lead. Ensuite Jo Delaere et Pierre Edmond ont défilé dans le studio pour poser les guitares, suivi des enregistrements de la batterie à l’église avec Sam et Dolson.
Enfin, il a fallu repartir en chasse pour rassembler un troupeau conséquent d’Explos mâles et femelles. Ceci fait, les spécimens ont fait un travail formidable en un seul après-midi, apprentissage de la chanson comprise. Bravo les explos!
Voix : les Explos de Collonges-Sous-Salève
Voix, Guitare folk, Basse, programmation : Gael Cosendai
Guitare électrique : Pierre-André Edmond
Guitare folk : Jo De Laere
Ingénieur du son : Dolson Falau
Mixage et mastering : Patrick Vuillaume
Le lipdub
Après les enregistrements, une formidable équipe d’éleveurs d’Explos s’est mise au travail pour réaliser un lipdub. Le principe : filmer un clip vidéo en une seule prise, sans s’arrêter, avec un maximum de personnes chantant sur le playback. C’est un défi, il suffit d’une erreur au milieu pour avoir à tout recommencer. Il faut donc écrire un scénario, essayer, répéter, et ré-essayer encore. A la fin de l’après-midi, la moitié du scénario était faisable. Comme l’Explo est une race difficile à rassembler, il ne restait plus que quelques heures le dernier week-end de l’année pour réussir, sinon il nous faudrait abandonner.
Et le week-end fatidique arrive donc. On a 2h pour tourner le lipbdub. Il y a des jours où « mouiller la chemise » n’est pas une expression. Comme, par exemple, quand on court dans les rochers après tout un troupeau d’Explos, en plein soleil, avec une caméra dans les mains en essayant de ne pas se péter la tronche. Je ne regarderai plus jamais un reportage animalier de la même manière.
Bref, à la 6e prise, on se dit que c’est bon. Pour assurer, on fait quand même une 7e prise. Tout le monde est épuisé, trempé, mais reprend courageusement place. Et quand une fois de plus l’éleveur Mike crie : « Ca tourne !!! », tout le monde s’élance.
Au visionnage, c’est la 7e qui est la bonne. Un chiffre parfait.
Bravo et un merci énorme à tous !!!
PS : Je tiens à dire qu’aucun explo n’a été blessé lors du tournage - ceci à l’attention de la SPE (Société Protectrice des Explos) et de l’AILEE (Association Internationale de Lutte contre l’Experimentation Explotale).
PS2 : Si, si, les explos, je vous aime très fort ! :)
OOoooooooooooooooooOO
Next August will take place the European Pathfinder Camporee in Rome, which will see 2500 youth coming from all over Europe. Last year Corrado Cozzi asked me to write a theme song. Some songs are born in a night. This one took a year, with the help of many friends. Here’s the story of the song.
Writing
In spring 2010 I started writing, I only had one verse and could not finish it. Then I worked on it with a friend in Australia, Rachelle, whose finaly led to finishing the song. My south-african friend corrected the English, then Aina helped me write the Italian part, which was enriched by the Italian couple Irene and Lucas in March 2011. An international team work over one year.
Then came the test phase. I have no idea if animal testing helps science, but it sure does with music. The Pathfinder being a relatively non-endangered species (although...), I thought that sacrificing a few ears would not threaten the existence of the whole race. So I started hunting. One Friday night there was a worship rehearsal in my church, I suddenly saw a flock quietly grazing on the benches (yes, benches can be grazed). So I furtively approached them to test my song. Thanks to the very collaborative mood of the guinea-pigs, the experiment was a success. It especially helped to adjust the respective cry of males and females. The song was officially finished.
This theme song talks about the adventure of faith and is based on the life of Paul. It is an invitation to regard life as an awesome adventure to experiment with God instead of viewing it as something to secure and to keep as comfortable as possible.
The song
He left everything behind and he went
Walking the path of the wind
Burning inside with a passion that would never end
‘Cause on this morning everything had changed
Everything he had believed
The day the one he was fighting showed him he was blind
Nothing ever stays the same
When we meet the Lord who came
Chorus
Adventure is waiting for us
We’re not made for ordinary lives
Cause the Maker of all has great plans
There is nothing to fear in His hands
The world suffers and needs people who will live
The adventure of faith
Today we can go with God on this way
Carried away by the wind
Trusting that whatever happens he‘ll always be there
Bearing a treasure within jars of clay
In our weaknesses we’ll see
That nothing’s impossible for those who dare to believe
Nothing ever stays the same
When we meet the Lord who came
Bridge (in italian)
The adventure of faith
The adventure waiting for us
Let there be trust, let there be love
Let there be joy, let there be peace
Let's walk with the Father who guides and shows the way
Recordings
For the occasion I had to re-build the Shelter to record the main guitar and the lead voice. Then Jo and Pierre came to play additional guitars, then we recorded drums in the church with Sam and Dolson.
Then I gathered a flock of male and female Pathfinders. They did a tremendous job in a single afternoon (comprising the learning of the song).
Voices: Collonges-sous-Salève Pathfinders
Voice, folk guitar, bass, programming: Gael Cosendai
Electric guitar: Pierre-Andre Edmond
Folk guitar: Jo Delaere
Sound ingeneer: Dolson Falau
Mix and mastering: Patrick Vuillaume
Lipdub
After recordings, an awesome team of Pathfinder breeders started working on a lipdub. The principle is simple: you record a music video with only one shot, without stopping, with a maximum of people singing along with a playback. It’s a challenge because if there’s only one mistake you have to start all over again. So they started writing a scenario, and worked with the Pathfinders again and again. At the end of the afternoon we could only do half of it. Pathfinders are a species hard to gather, so we would only have another afternoon to finish it, otherwise we would have to give up.
Then came the fateful afternoon. We only had 2 hours left to do it. There are some days when working up a sweat is not an expression. Like, for instance, when you run under a hot sun, on rocks, after a whole flock of Pathfinders with a camera in the hands, desperately trying not to fall flat on your face. I will never watch a wildlife documentary film the same way again.
In short, at the 6th shot, we thought it was done. But then we decided to do one more to be sure. We were all exhausted and wet, but everybody courageously took their position again. And when once again the breeder Mike shouted: “Action!”, we all started running.
When we watched the rushes, only the 7th shot was good. A perfect number.
Well done everyone, and thank you so much!
PS: I hereby declare that no Pathfinder was harmed during the whole recording process – this is for the PCS (the Pathfinder Care Society) and the ESAPT (European Society for Alternatives to Pathfinder Testing).
Revenir à l'école pendant les vacances, c'est rigolo, mais seulement quand c'est pour de faux. Mercredi dernier, une vingtaine d'enfants accompagnés de leurs parents se sont retrouvés à l'école Maurice Tièche à Collonges-Sous-Salève pour tourner l'une des scènes du clip vidéo que je suis en train de tourner pour la chanson "Tout cela pour".
Après quelques exercices de grimaces et d'expression d'émotions, les enfants ont enchaîné une bonne vingtaines de scènes de sorties d'école à la suite. Autant au début c'était à celui qui serait le premier, autant à la fin certains oubliaient de se lever! Heureusement, avec un bon goûter à la fin ça passe mieux... :)
Merci à tous ceux qui ont pris de leur temps pour cette scène!
Comming back to school during holidays, it's fun only if it's fake! Last wednesday, 20 kids with their parents came to the Maurice Tièche school in Collonges-sous-Salève to shoot one scene of the music video I'm currently making for the song "Tout cela pour".
After a few exercices of making faces, we did about 20 takes of the kids comming out of school. At the beginning they were racing fo see who'd be first, and at the end some kids even forgot to walk! Fortunately, snacks at the end helped comforting everyone after the hard work.
Thank you to all the people involved in this scene!
J’ai reçu récemment une lettre de la prison de Huntsville, au Texas.
Elle venait de Charles Don Flores, condamné à mort en 1999 après avoir été accusé de meurtre. Avec la B.O. nous le soutenons depuis que l’association ACAT nous a demandé de faire un concert pour lui en 2006. Pour l’occasion, j’avais composé une chanson pour lui, Song for Charles. Depuis, nous correspondons régulièrement (il est beaucoup plus fidèle que moi). Voici un extrait de sa dernière lettre :
“Ne te laisse jamais décourager par l’idée que ce que nous faisons ne serait pas suffisant. Ca, c’est le Diable qui essaie de te faire douter de toi-même, de notre cause et qui tente ainsi de nous démoraliser. On peut ne pas entendre une voix isolée, mais quand elles sont nombreuses, elles ne peuvent passer inaperçues. Exactement comme ton proverbe français qui parle des petits ruisseaux et des grandes rivières. Nous devons continuer, vivre par la foi, sachant que ce pour quoi nous travaillons s’accomplira. C’est de ça que Jésus parle dans la Bible quand il dit que nous devons prier pour nos besoins, puis continuer à vivre et être reconnaissants comme si nous l’avions déjà reçu. En choisissant intentionnellement d’agir en nous réjouissant pour la réponse, cela fait que beaucoup d’entre nous, l’Univers entier – tout ce qui Est – Dieu entend nos requêtes.
Mais nous devons rester sur nos gardes et faire attention à cette petite voix mauvaise qui veut s’introduire et murmurer en nous. Elle veut nous voler notre foi, notre joie et notre bonheur. Nous savons que nous avons un Seigneur, et que par Sa Force tout finira pour le mieux. ”
Qui encourage qui ?
OoooooooooooO
I recently received a letter from the prison of Untsville, Texas.
It was from Charles Don Flores, sentenced to death penalty after he was accused of murder. With the Band we support him since the ACAT association asked us to perform a concert for him in 2006. I had written a song for him at that moment (“Song for Charles”). Since then, we regularly exchange letters (besides, he’s much more faithful than me in answering letters!). Here’s an extract of this letter:
“Please do not ever get discouraged with the idea that what we do is not enough. That the Devil tryin to make you doubt yourself, our cause and thus crush our spirit. One voice might not be heard but when there are many voices they cannot be ignored! Just like your French about little streams make Great rivers. We have to keep at it living in faith knowing that what we work for shall come to pass. That’s what Jesus was talking about in the Bible when he told us to pray and request for what we need, then live and be thankful for it like we’ve already received it. It’s the intention and the act that we put to it rejoicing that we’ve made it and when we do this many of us the Universe – All that Is – God hears our requests.
We have to keep on guard watching for that evil little voice that wants to get it in and whisper and take away our faith and our joy and happiness knowing we have a Lord and through His Power all shall be well.”