mercredi 30 janvier 2008

Money money...

(English version below)

Voilà, le budget est fait. Comment financer ça ? Pour le premier CD, je me suis beaucoup inquiété des finances. Comment allais-je trouver l’argent? Alors j’allais viser à la mesure de mes moyens. Ne pas trop espérer, pour ne pas être déçu.

Oh, homme de peu de foi !

Je dois continuellement apprendre à mettre en pratique cette parole de Jésus: « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Mat 6.25, 33) Oui, mettre les priorités au bon endroit, ne pas s’inquiéter, faire confiance !

Et par une amie j’ai été en mis contact avec quelqu’un qui voulait me lancer, et qui m’a proposé de me prêter l’argent, sans interêt. Une pure grâce. Je n’ai rien fait ni pour mériter ni pour recevoir cela. Ca a été l’encouragement dont j’avais besoin pour oser voir plus grand.

En même temps, grosse trouille. C’était une énorme somme d’argent (pour moi), et le contrat disait que j’avais deux ans pour le rembourser. Et si je me plantais ? Et si le CD ne se vendait pas ?

Oh, homme de peu de foi !

Ce qu’il y avait d’intéressant dans ce contrat, c’est qu’il aurait pu me donner cet argent au lieu d’un prêt. Il avait les moyens pour ça. Sur le moment, j’aurais préféré la première option ! Avec le recul, maintenant, je me rends compte que c’était très sage de sa part. Je n’aurais pas autant travaillé, ni autant développé ce projet si je n’avais rien eu à rembourser. Je lui en suis maintenant reconnaissant.

Le prêt a été remboursé grâce aux ventes des CD, et les bénéfices ont permis que j’aie besoin d’un prêt moins important pour ce deuxième album. En Novembre, je suis allé présenter le budget prévisionnel à mon mécène, et il m’a donné son accord. Le projet pouvait donc officiellement commencer.

Oh, homme qui apprend la foi…

OoooooooooooooooO

So the budget is done. How will I finance this? For the first CD, I worried a lot about money. I had started to think about this project in the measure of my means. My philosophy was: “Don’t expect too much, and you will not be disappointed too much.”

Oh, man of little faith!

I must continually learn the words of Jesus: “Therefore I say unto you, Take no thought for your life, what ye shall eat, or what ye shall drink; nor yet for your body, what ye shall put on. Is not the life more than meat, and the body than raiment? But seek ye first the kingdom of God, and his righteousness; and all these things shall be added unto you. ” (Mat 6.25,33). Yes, I must learn to have the right priorities, not to worry, trust !

Then a friend of mine got me in touch with a man who said he wanted to help me. He told me he was ready to lend me the money for the project. Pure grace. I was definitely not worthy of this, I had done nothing to receive this. It was the encouragement I needed to think bigger.

At the same time, I was still worried. It was big money for me, and the contract said I had two years to reimburse him. What if I failed? What if this CD was so bad that no one would buy it?

Oh, man of little faith!

What was interesting with this contract is that he could have given me this money instead of lending it. He is rich enough for that. I admit that at the beginning I preferred the first option! Now I realise that it was exactly the kind of pedagogy I needed. I would not have worked so much, I would not have developed the project this much if I did not have to refund this loan. Now I am very grateful for this wisdom he had.

Finally the loan was payed back thanks to the CD selling, and the profit allowed me to need a less important loan for the second album. In November, I went back to see my benefactor with the budget, and he agreed with it. The project could officially begin.

Oh, man who learns faith…

lundi 21 janvier 2008

Oser rêver (3) : le budget prévisionnel / Daring to dream (3) – the budget


(English version below)

Ca y est, c’est parti. J’ai posé deux semaine de congés en février pour commencer les enregistrements. En attendant, voici quelques éléments sur tout le travail de préparation effectué depuis septembre 2007.

Une fois que l’on a des chansons, et qu’elles peuvent former un album, vient le lancement du projet. Cela passe par quelque chose qui semble un petit peu barbare : le budget prévisionnel. En gros, « combien ça va coûter ? » Bien sûr, cela pourrait être une étape fastidieuse, ennuyeuse et éprouvante (aie aie aie, ça va coûter cher!!!!), mais ça se révèle en fait un des moments les plus jouissifs. Si, si.

Parce que c’est là que le rêve commence à prendre une forme de réalité. En Septembre dernier, je me suis donc posé un dimanche pour mettre tout ça à plat. Voilà comment ça se passe.

J’ai la liste des chanson devant moi. Je prends la première, je ferme les yeux, et j’essaie de l’imaginer, de l’écouter en mettant différents instruments dessus…« Essayons de mettre un piano…non…qu’est-ce qu’on pourrait mettre…et pourquoi pas un accordéon ? Oui ! Ca sonne bien…Ca ira bien avec le style que je cherche… » etc.
Là je me souviens de quelqu’un qui m’avait parlé d’un accordéoniste professionnel…je prends le téléphone, et je lui demande son contact. Puis j’appelle l’accordéoniste, et l’on discute, de ce que je veux faire, ce qu’il peut me proposer, combien de temps ça prendra, combien ça coûtera, etc. J’essaie de sentir si le courant passe. Quand je raccroche le téléphone, j’ai un accordéoniste pour cette chanson, avec le prix. Donc je mets ça sur ma feuille. La difficulté de ce travail, c’est plus la timidité…je me sent toujours tout petit face à des pros…

Ainsi petit à petit, instrument après instrument, contact après contact, coût après coût, le projet prend forme. C’est très excitant parce que ce n’est plus seulement du rêve, ou de l’imagination. Là on est dans le réel !

J’essaie de ne pas me poser encore trop de limites. Pas encore. D’abord le but, ensuite les moyens. Mais je commence déjà à réfléchir pour voir comment ça pourrait être moins cher…

OooooooooooooooooooooO

There it is. I just told my office I would be in vacations for the two first weeks of February. It is time to start recording. Until then, here are a few elements about all the preparatory work I’ve been doing since September 2007.

Once one has enough songs to form an album, comes the time to launch the project. The first stage may appear a bit barbarian: the preparatory budget. In short, it means : “how much will this cost?” Although this part of the project might appear hard to do, boring and even painful (ouch! this will be expensive!), it revealed itself to be one of the most joyful part of the work.

The reason is simple: it is delightful to see your dream being shaped into reality. So in last september, I sat down at my desk to look at that. Here is how it goes.

I have the list of songs in front of me. I take the first song, I close my eyes, and I try to imagine it, I listen to it in my head, trying different instruments on it…"Let’s try with a piano…no…what could be better for this song? Why not an accordion? Yes! It sounds right, it fits with the style I want for this song…” etc.
Then I remember of a friend who told me about a professional accordionist he knew. I pick up the phone, and I ask him if he has his number. Then I call the accordionist, and we discuss. I tell him about what I want to do, what he can offer me, how much time it is going to take, what the cost will be, etc. I try to see if I feel good with him. When I hang up the phone, I have an accordionist for this song, and a price. So I put this on my spreadsheet.
The hardest part of this work is actually...shyness, because I always feel very small in front of professionals…

So, little by little, instrument by instrument, contact by contact, cost by cost, the project is built.

Once again I try not to put too many limits. Not yet. First the goals, then the means. But I already start thinking about how I could make it cheaper…

mardi 8 janvier 2008

Bonne année 2008 / Happy New Year 2008

(English version below)

Toute tradition est en danger de perdre son sens quand elle devient une habitude. Celle des voeux pour la nouvelle année n'est pas une exception à cette règle.
Mais je trouve qu'il y a finalement quelque chose de très beau dans un "bonne année!". D'un seul coup les idéaux de bonheurs grands ou petits surgissent pour être portés et souhaité à l'autre. On jette au hasard des mots sur une année encore vierge, comme des coups de crayons aux couleurs vives sur une page encore blanche. Pour déjà imprimer une belle et bonne direction.

Dans le langage biblique, on appelle ça "bénir".

Alors, soyez bénis!

PS: suite à plusieurs demande je vais mettre en ligne un enregistrement sommaire de la chanson "Pour un peu moins de solitude", il faut juste que je l'envoie à la SACEM avant...

OooooooooooooooooooO

Every tradition is in danger of losing its signification when it becomes a habit. New year's greetings are no exception.
But I somehow find it beautiful to say "happy new year!". At once all ideals of happiness great and small come up to be poured out on the person in front. We throw words on a still empty year, as if we were starting to draw colors on a white page. It gives a direction we wish will be beautiful and good.

The biblical term for this is : "blessing".

So, be blessed!

PS: several people asked me if they could listen the song "For a little less loneliness", I'll put it online as soon as it is copywrited.