Voilà, le budget est fait. Comment financer ça ? Pour le premier CD, je me suis beaucoup inquiété des finances. Comment allais-je trouver l’argent? Alors j’allais viser à la mesure de mes moyens. Ne pas trop espérer, pour ne pas être déçu.
Oh, homme de peu de foi !
Je dois continuellement apprendre à mettre en pratique cette parole de Jésus: « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Mat 6.25, 33) Oui, mettre les priorités au bon endroit, ne pas s’inquiéter, faire confiance !
Et par une amie j’ai été en mis contact avec quelqu’un qui voulait me lancer, et qui m’a proposé de me prêter l’argent, sans interêt. Une pure grâce. Je n’ai rien fait ni pour mériter ni pour recevoir cela. Ca a été l’encouragement dont j’avais besoin pour oser voir plus grand.
En même temps, grosse trouille. C’était une énorme somme d’argent (pour moi), et le contrat disait que j’avais deux ans pour le rembourser. Et si je me plantais ? Et si le CD ne se vendait pas ?
Oh, homme de peu de foi !
Ce qu’il y avait d’intéressant dans ce contrat, c’est qu’il aurait pu me donner cet argent au lieu d’un prêt. Il avait les moyens pour ça. Sur le moment, j’aurais préféré la première option ! Avec le recul, maintenant, je me rends compte que c’était très sage de sa part. Je n’aurais pas autant travaillé, ni autant développé ce projet si je n’avais rien eu à rembourser. Je lui en suis maintenant reconnaissant.
Le prêt a été remboursé grâce aux ventes des CD, et les bénéfices ont permis que j’aie besoin d’un prêt moins important pour ce deuxième album. En Novembre, je suis allé présenter le budget prévisionnel à mon mécène, et il m’a donné son accord. Le projet pouvait donc officiellement commencer.
Oh, homme qui apprend la foi…
OoooooooooooooooO
So the budget is done. How will I finance this? For the first CD, I worried a lot about money. I had started to think about this project in the measure of my means. My philosophy was: “Don’t expect too much, and you will not be disappointed too much.”
Oh, man of little faith!
I must continually learn the words of Jesus: “Therefore I say unto you, Take no thought for your life, what ye shall eat, or what ye shall drink; nor yet for your body, what ye shall put on. Is not the life more than meat, and the body than raiment? But seek ye first the kingdom of God, and his righteousness; and all these things shall be added unto you. ” (Mat 6.25,33). Yes, I must learn to have the right priorities, not to worry, trust !
Then a friend of mine got me in touch with a man who said he wanted to help me. He told me he was ready to lend me the money for the project. Pure grace. I was definitely not worthy of this, I had done nothing to receive this. It was the encouragement I needed to think bigger.
At the same time, I was still worried. It was big money for me, and the contract said I had two years to reimburse him. What if I failed? What if this CD was so bad that no one would buy it?
Oh, man of little faith!
What was interesting with this contract is that he could have given me this money instead of lending it. He is rich enough for that. I admit that at the beginning I preferred the first option! Now I realise that it was exactly the kind of pedagogy I needed. I would not have worked so much, I would not have developed the project this much if I did not have to refund this loan. Now I am very grateful for this wisdom he had.
Finally the loan was payed back thanks to the CD selling, and the profit allowed me to need a less important loan for the second album. In November, I went back to see my benefactor with the budget, and he agreed with it. The project could officially begin.
Oh, man who learns faith…