(english version below)
Cela fait maintenant 2 ou 3 semaines que l’on entend quotidiennement des nouvelles sur la grippe aux noms multiples. On l’appelle grippe « mexicaine » (mais le Mexique a protesté), ou grippe « porcine » (mais les porcs ont protesté), ou encore grippe « A », ou « H1N1 ». Mais les médias oublient de parler d’une autre maladie qui est bien pire que cette grippe !
- Cet autre mal est très répandu, il peut même être contagieux, mais une grande partie de la population a des prédispositions génétiques et éducatives pour en être infecté.
- C’est un mal sournois, car souvent indécelable, même si ses effets sont puissants. On peut tout à fait passer des années à en souffrir sans savoir que ce mal en est la cause.
- Il est capable de vous réveiller au milieu de la nuit, de causer des insomnies répétées.
- Il agit sur l’humeur, causant stress, angoisses et dépressions.
- On peut en mourir, car il provoque surmenage, burn-out, et ulcères d’estomac.
- Lorsque ce mal est développé, il aboutit à une paralysie partielle ou totale.
- On n’a actuellement trouvé aucun médicament pour y faire face.
Mes amis, ce mal terrible est réel, il s’appelle…perfectionnisme !
Relisez les symptômes, et vous verrez que je n’affabule pas.
Le perfectionniste veut tout faire parfaitement. C’est sa qualité et son plus grand défaut. Car nous sommes tous imparfaits, mais le perfectionniste ne peut pas l’accepter.
Et donc le perfectionniste cultive l’esprit d’insatisfaction. Il n’est jamais satisfait de son travail, de lui-même, des autres. Mais surtout pas de lui-même.
Les compliments et les marques d’appréciation lui sont insupportables, ils ne font que lui rappeler combien ce qu’il a fait est en dessous de ce que cela devrait être.
Et le pire, c’est qu’il désire tellement faire quelque chose de parfait qu’il ne commencera que lorsqu’il sera convaincu qu’il y arrivera. Et donc le temps passe, il se prépare, encore, et encore, et cela peut durer indéfiniment. Il est même capable de laisser tomber s’il arrive à la conclusion que cela ne sera pas assez parfait. Sa devise : « Mieux vaut ne pas faire du tout que de faire imparfaitement. » Je l’ai dit, ce mal aboutit à la paralysie !
Il se trouve que je fais partie d’un des nombreux cas recensés de cette maladie. Mais dimanche dernier, je ne sais pas quel miracle, la maladie a brusquement reculé. Avec l’échéance de cet automne qui approche, j’ai brusquement décidé (alléluia !) que je ferais de mon mieux et que ça suffirait. Comme par hasard, j’ai passé toute la journée à enregistrer. Et le pire, c’est que j’ai été content du résultat. Pourquoi avais-je attendu si longtemps ? Oh, ce perfectionnisme, quelle plaie !
La société nous enseigne la loi de la jungle : si nous ne sommes pas les meilleurs, les plus performants, les plus plus plus, alors nous serons jetés à la poubelle. Jésus-Christ fait le contraire : il reçoit les imparfaits, les stressés, les ratés, même les perfectionnistes, et leur pardonne jusqu’à leur dureté envers eux-mêmes.
Alors je me détends, car encore une fois je me rends compte que je n’ai pas besoin d’être parfait pour être aimé. J’ai juste besoin de savoir que Dieu m’aime pour le devenir.
Cela fait maintenant 2 ou 3 semaines que l’on entend quotidiennement des nouvelles sur la grippe aux noms multiples. On l’appelle grippe « mexicaine » (mais le Mexique a protesté), ou grippe « porcine » (mais les porcs ont protesté), ou encore grippe « A », ou « H1N1 ». Mais les médias oublient de parler d’une autre maladie qui est bien pire que cette grippe !
- Cet autre mal est très répandu, il peut même être contagieux, mais une grande partie de la population a des prédispositions génétiques et éducatives pour en être infecté.
- C’est un mal sournois, car souvent indécelable, même si ses effets sont puissants. On peut tout à fait passer des années à en souffrir sans savoir que ce mal en est la cause.
- Il est capable de vous réveiller au milieu de la nuit, de causer des insomnies répétées.
- Il agit sur l’humeur, causant stress, angoisses et dépressions.
- On peut en mourir, car il provoque surmenage, burn-out, et ulcères d’estomac.
- Lorsque ce mal est développé, il aboutit à une paralysie partielle ou totale.
- On n’a actuellement trouvé aucun médicament pour y faire face.
Mes amis, ce mal terrible est réel, il s’appelle…perfectionnisme !
Relisez les symptômes, et vous verrez que je n’affabule pas.
Le perfectionniste veut tout faire parfaitement. C’est sa qualité et son plus grand défaut. Car nous sommes tous imparfaits, mais le perfectionniste ne peut pas l’accepter.
Et donc le perfectionniste cultive l’esprit d’insatisfaction. Il n’est jamais satisfait de son travail, de lui-même, des autres. Mais surtout pas de lui-même.
Les compliments et les marques d’appréciation lui sont insupportables, ils ne font que lui rappeler combien ce qu’il a fait est en dessous de ce que cela devrait être.
Et le pire, c’est qu’il désire tellement faire quelque chose de parfait qu’il ne commencera que lorsqu’il sera convaincu qu’il y arrivera. Et donc le temps passe, il se prépare, encore, et encore, et cela peut durer indéfiniment. Il est même capable de laisser tomber s’il arrive à la conclusion que cela ne sera pas assez parfait. Sa devise : « Mieux vaut ne pas faire du tout que de faire imparfaitement. » Je l’ai dit, ce mal aboutit à la paralysie !
Il se trouve que je fais partie d’un des nombreux cas recensés de cette maladie. Mais dimanche dernier, je ne sais pas quel miracle, la maladie a brusquement reculé. Avec l’échéance de cet automne qui approche, j’ai brusquement décidé (alléluia !) que je ferais de mon mieux et que ça suffirait. Comme par hasard, j’ai passé toute la journée à enregistrer. Et le pire, c’est que j’ai été content du résultat. Pourquoi avais-je attendu si longtemps ? Oh, ce perfectionnisme, quelle plaie !
La société nous enseigne la loi de la jungle : si nous ne sommes pas les meilleurs, les plus performants, les plus plus plus, alors nous serons jetés à la poubelle. Jésus-Christ fait le contraire : il reçoit les imparfaits, les stressés, les ratés, même les perfectionnistes, et leur pardonne jusqu’à leur dureté envers eux-mêmes.
Alors je me détends, car encore une fois je me rends compte que je n’ai pas besoin d’être parfait pour être aimé. J’ai juste besoin de savoir que Dieu m’aime pour le devenir.
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It has been 2 or 3 weeks that we hearing daily news about this multiple-named flu. Some call it “Mexican flu” (but Mexico protested), some call it “swine flu” (but the pigs protested), and some call it “A” or “H5N1”. But the media forgets to talk about another disease that is far more dangerous than this flu!
- This other disease is very common, it can even be contagious, but a good portion of the population is genetically programmed to be infected.
- It is a very cunning disease, because it often goes unnoticed, even if its effects are powerful. One can spend years suffering from this disease without knowing it is the cause of their
problems.
- It can wake you up in the middle of the night, and it can cause frequent insomnia. It has an impact on mood, causing stress, anguish and depression.
- One can die from it because it brings exhaustion, burn-outs and stomach ulcers.
When this disease is fully developed, you end up with partial or full inability to move.
- There currently seems to be no medication against it.
Friends, this terrible disease is very real, it is called…perfectionism!
Read the symptoms again, and you’ll see I am not just telling stories. Perfectionists want to do everything perfectly. It is their quality and their greatest weakness, because no one is perfect, but perfectionists refuse to accept this. So perfectionists cultivate a spirit of dissatisfaction. They are never satisfied with their work, themselves, or others. But they are especially dissatisfied with themselves.
Compliments and signs of appreciation are unbearable, because they only remind them of how far they are from what they should be.
The worst of all is that perfectionists’ desire of doing things perfectly is so strong that they will only begin doing things once they are convinced they can. So time flies, they get prepared again, again and again, and it can last forever. They can even give up if they think they will fail. Their motto is: “Better not to do something at all than doing it imperfectly”. As I already said: this disease can lead to disability!
I confess that I am part of this group. But last Sunday it seems that something happened. The disease suddenly stepped back. With the CD release date approaching, I decided (Hallelujah!) that I would give my best and it would have to be enough. Oddly enough, I spent the whole day recording. The worst thing is that I was even happy with the result! Why did I wait so long before doing this? Perfectionism is a real curse!
Society teaches us the survival of the fittest: if you are not the best, the most efficient, the most whatever, then you will be thrown into the bin. Jesus Christ does the contrary: he welcomes imperfect, stressed, failed people, and even perfectionists! He goes as far as forgiving them of how hard they’ve been with themselves.
So I try to relax and remember that I don’t need to be perfect to be loved. I just need to know I am loved by God to become perfect – even with all my imperfection.