lundi 12 mai 2008

Ecrire une partition pour orchestre / Writting orchestra scores

(english version below)

Lui, c'est un de ceux qu'on appelle les vrais musiciens. Vous avez vu le coup de crayon? La musique passe directement de la tête au papier, sans passer par les oreilles (et à la fin de sa vie il ne pouvait même pas entendre le résultat puisqu'il était sourd). D'accord, à ce niveau là, la musique s'approche pas mal des mathématiques, mais bon, ça accouche quand même d'une série impressionnante de symphonies...Bref, c'est une manière d'écrire des partitions. Celle des musiciens.

Et puis, il y a les autres. Quand on n'a pas de joli crayon (et accessoirement le cerveau de Beethoven), on utilise l'outil génial des apprentis sorciers: l'ordinateur. Le principe: on joue sur un piano, et la partition s'affiche au fur et à mesure sur l'écran. C'est simple. Enfin, presque. Parce que jouer les 5 voix d'une partition pour cordes (Violons 1, Violons 2, Alti, Violoncelles et Contrebasses) alors qu'on n'a qu'une ébauche de musique dans la tête, ça ne marche pas du premier coup. Alors, quand on est apprenti sorcier, on tâtonne. On enregistre une idée avec le piano, puis on affiche toutes les notes, et on écoute en mettant des sons d'orchestre pour avoir une idée de ce à quoi cela peut ressembler. Puis on va dans la partition, et on joue au puzzle. Cette voix devrait aller plus haut pour faire la mélodie, mais alors l'accord n'est plus beau parce qu'il manque l'une des notes fondamentales, donc on en déplace d'autres, qui en déplacent d'autres, etc. Ca dure des jours.

Une fois que j'ai quelque chose qui ressemble à une partition, eh bien...je la ferai corriger par Beethoven (ou du moins par l'un de ses dignes représentants du conservatoire).

Et pour ma symphonie, je prendrai des cours avec Beethoven au ciel. Et avec Bach.


He is what we call a real musician (see the picture at the beginning). Have you seen the hand and the pencil? Music just flows from his head to the paper, without even going through the ears (and at the end of his life he could not even know what it sounded like because he was deaf). I admit that music at this level of competence is closer to mathematics, but hey, it gives birth to an impressive amount of symphonies…in short, THIS is how you write scores. At least for musicians.

Then comes the others. When you don’t have a nice pencil (and secondarily the brain of Beethoven), you use this wonderful tool for sorcerer’s apprentices: computer. Here’s the principle: you play on the piano, and the music writes itself into a score on the screen. It’s simple. Well, almost simple. Because when you must play the 5 voices of a string ensemble (Violins 1, Violins 2, Violas, Cellos and Double-Bass) and you only have a draft of a melody in your head, it does not work the first time, neither the second. So, when you are a sorcerer’s apprentice, you work by trial and error. You record some kind of an idea, then you display all the notes, you apply some sounds of an orchestra and you listen to it. Then you dive in the score, and you play puzzles. This voice should be higher because of the melody, but then the chord is not complete, so you move other notes, and then you have to move other notes, etc. It lasts forever.

Once I have something looking like a music score, well…I make it reviewed and corrected by Beethoven (or at least by one of his worthy representatives from the conservatory).

As for my symphony, I think I’ll take classes with Beethoven in heaven. Oh, with Bach as well.

3 commentaires:

  1. travail de fourmi qui fournit de beaux fruits =)

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  2. Ah... l'harmonie... tout un art... Allez, accroche-toi Gaël !
    Et à demain à Valence !!

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  3. Bravo pour le concert d'hier !
    C'était super, vraiment, merci beaucoup =)
    Vous étiez enfin à Ferney (tu vois j'ai pu venir à pieds comme j'habite près)!
    Bonne semaine
    (et vive le BAC... hum.)
    bisous

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